Publications /
Policy Brief

Back
La trajectoire de décarbonisation du Maroc – 4ème partie : recommandations politiques
Authors
Chami Abdelilah
Derj Atar
Hammi Ibtissem
Morazzo Mariano
Naciri Yassine
with the technical support of AFRY
July 23, 2021

La décarbonisation est un processus à long terme qui nécessite des investissements importants. Ainsi, des mesures financières et non financières spécifiques devront être mises en œuvre, à la fois à court et à long termes, pour faciliter cette transition. Dans la deuxième partie de la série de Policy Briefs sur la trajectoire de décarbonisation du Maroc, une mise à jour des scénarios de décarbonisation a été présentée. Elle révèle que les scénarios « Ambition accélérée » et « Développement vert » atteignent des objectifs de décarbonisation plus élevés que la politique actuelle et que les objectifs de décarbonisation seront principalement atteints par l’électrification extensive des secteurs finaux et l’augmentation des sources d’énergie renouvelables dans le mix de production. Plus précisément, les transports, la production d’électricité et le résidentiel seront les principaux secteurs pour la décarbonisation de l’économie marocaine. Dans la troisième partie de la série de Policy Briefs susmentionnée, une analyse coûts-avantages de cette transition a été réalisée. Cette Note fait valoir que cette transition générera des avantages économiques complets se chiffrant en centaines de milliards USD, même avec les dépenses d’investissement supplémentaires nécessaires pour moderniser les secteurs couverts, à savoir les transports, le résidentiel, l’industrie et les services, l’agriculture et l’électricité. La réalisation de cette vision et la réduction des coûts de décarbonisation nécessiteront donc certaines mesures incitatives pour les cinq secteurs couverts. En ce sens, la quatrième partie abordera les obstacles restants à la transition énergétique dans chaque secteur et formulera des recommandations à court et à long termes pour soutenir la décarbonisation, dont des mesures politiques financières et non financières, tout en tenant compte des préoccupations et des impacts distributifs.

RELATED CONTENT

  • Authors
    December 23, 2015
    Global economic growth is likely to be a little better in 2016 than this year’s lackluster outcome. The ongoing slow recovery in the United States and Europe is likely to continue. However, weakness in China as well as several large emerging markets, and sluggishness of world trade, mean that risks are weighted on the downside of this forecast. Morocco, which is reliant on European markets, is a heavy importer of oil, and whose currency has devalued in effective terms, should find t ...
  • Authors
    March 25, 2015
    The strategy to vertically integrate mining producers requires the identification of the right conditions for its financing. Many approaches are possible and the technique of securitization, although widely stigmatized since the financial crisis of 2008, must be considered. Several conditions are however necessary. It is unlikely that the off-balance sheet securitization is currently positioned as an important means to finance this sector’s production capacity. Whatever the scope of ...
  • Authors
    Pierre-Richard Agénor
    January 24, 2015
    L’économie marocaine fait actuellement face au risque de se retrouver « prise en tenaille », entre, d’un côté les pays à faible revenu en croissance rapide, bénéficiant d’une main-d’oeuvre abondante et bon marché, et, de l’autre, les pays à moyen revenu, capables d’innover rapidement. De plus, les investissements massifs de la Chine en Afrique subsaharienne ont contribué à accélérer la participation de certains pays de cette région à la nouvelle division internationale du travail, p ...
  • Authors
    Pierre-Richard Agénor
    January 24, 2015
    OCP Policy Center est ravi de recueillir vos commentaires et d’engager la discussion autour de la publication de son dernier livre sur la stratégie de croissance du Maroc à l’horizon 2025 dans un environnement international en mutation, co-écrit par Pierre Richard Agénor et Karim El Aynaoui. L’économie marocaine fait actuellement face au risque de se retrouver « prise en tenaille », entre, d’un côté les pays à faible revenu en croissance rapide, bénéficiant d’une main-d’œuvre abond ...
  • Authors
    Pierre-Richard Agénor
    January 24, 2015
    The Moroccan economy is currently facing the risk of becoming caught between the rapid-growing low-income countries with abundant and cheap labor, and middle-income countries that are able to innovate quickly. In addition, China’s massive investments in Sub-Saharan Africa have accelerated the participation of some countries in the region in a new international division of labor, especially in low-skill-intensive light manufacturing. In parallel, through the structure of its trade a ...