Publications /
Policy Brief

Back
Le Prix Nobel d’économie 2021 : l'économie expérimentale à l'honneur
October 22, 2021

En attribuant le Prix Nobel d'économie 2021 à trois représentants de l'économie expérimentale, D. Card, de Princeton, J. Angrist, du MIT et Imbens, de Princeton, le jury a non seulement distingué trois de ses meilleurs représentants, mais a aussi confirmé la montée en puissance de cette discipline, qui constitue à elle seule une révolution au sein de la science économique, remettant en cause les modèles théoriques sur lesquels elle s'était construite.
Cette économie expérimentale vise à constituer des données empiriques, à partir d'expériences comportementales, individuelles ou collectives. Données, ensuite, analysées à partir d'outils économétriques, permettant de mettre en valeur des liens de causalité entre un ou des facteurs et leur incidence économique. Ce qui explique que les lauréats sont des économistes du travail, Card et Imbens, ou de l'éducation, Angrist, mais aussi des économètres reconnus. En 2002, D. Kahneman et V. Smith, qui sont parmi les pionniers de cette nouvelle approche méthodologique, ont été distingués par le jury Nobel. En 2011, T. Sargent et C. Sims, en 2015 A. Deaton, en 2017 R.Thaler, en 2019Banerjee, E. Duflo et M. Kremer vont rejoindre les lauréat(e)s du Nobel d'économie. Aussi, la nomination de Card, d’Angrist et d’Imbens n'est en rien une surprise, contribuant cependant à donner un coup d'accélérateur à l'économie expérimentale.

RELATED CONTENT

  • Authors
    November 21, 2023
    Multiple shocks faced by the global economy over the past three years have apparently shaken the conventional wisdom on gains from economic integration, and have sparked widespread calls for protectionist and nationalist policies. Is there already evidence of some ‘deglobalization’, or do the factors that underlie globalization remain strong enough despite the shocks? So far, there are no signs of an overall reversal in the long-term trend of greater global trade integration. Howev ...
  • November 14, 2023
    This Policy brief was originally published on erf.org.eg Like many emerging and developing economies, Morocco has experienced a significant increase in public debt since the COVID-19 pandemic. Central government debt reached 69.6 percent of GDP in 2022, up from 60.3 percent in 2019, and overall public debt increased to 82.5 percent of GDP in 2022, well above the presumed critical threshold of 60 percent. Therefore, it becomes crucial to conduct a comprehensive debt sustainability a ...
  • Authors
    Touhami Abdelkhalek
    Dorothee Boccanfuso
    November 8, 2023
    Public policies, particularly those related to taxes and subsidies, should help to reduce poverty and inequality. However, the combination of components of these two systems, as implemented, leads sometimes to an increase in poverty and or inequality without being necessarily anticipated. In this policy brief, based on data from the 2019 wave of the Enquête Panel de Ménage from the Observatoire National du Développement Human from Morocco, we first highlight the influence of taxes ...
  • November 7, 2023
    يخصص مركز السياسات من أجل الجنوب الجديد حلقة برنامجه الأسبوعي "حديث الثلاثاء" لمناقشة مستقبل توسّع مجموعة البريكس بعد قمّة 2023 بين الحوافز وحدود الفاعلية: أي آفاق للجنوب؟ بعد انعقاد القمة الخامسة عشرة للاقتصادات الناشئة الخمس (البرازيل وروسيا والهند والصين وجنوب أفريقيا)، قامت المجموعة...
  • Authors
    November 2, 2023
    The global economic environment has changed as the U.S.—and to a less confrontational degree, the European Union—have clearly established a context of technological rivalry with China. Hindering China’s progress in the sophistication of semiconductor production has become a centerpiece of current U.S. foreign policy. While the U.S. is clearly winning the semiconductor war, the picture is different when it comes to clean-energy technology. Both technology wars overlap with access to ...
  • Authors
    November 2, 2023
    Le 1er octobre 2023 a marqué le début de la phase transitoire du Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières (CBAM en anglais) de l'Union européenne (UE). L'objectif de cette initiative est d'instaurer une tarification du carbone sur les biens importés qui soit équivalente à celle appliquée aux biens produits au sein de l'UE, visant ainsi à réguler les émissions de carbone. Cette démarche implique la mise en place d'un ensemble d'obligations de déclaration et de conformité pour le ...