La participation des femmes dans le marché du travail au Maroc

Atelier de consultation fermé
La participation des femmes au marché du travail (PFMT) est une précondition pour une croissance soutenable et inclusive. Le taux de PFMT au Maroc était d’environ 22% en 2019, accusant un retard même par rapport aux pays ayant un niveau de développement économique similaire. Ceci a un coût économique et social important pour le pays, affectant son potentiel de générer de la croissance et sa productivité totale. De plus, la PFMT au Maroc, bien que proche de la moyenne des pays de la région MENA, a diminué au cours des dernières décennies. Alors que cette diminution peut être largement expliquée par l’évolution de l’emploi dans des secteurs clés pour l’emploi des femmes, tel que l’agriculture et le textile, les causes du niveau structurellement bas de l’activité et de l’emploi féminin sont à rechercher dans des contraintes spécifiques, qui peuvent affecter les femmes à plusieurs moments de leur cycle de vie.

La Banque mondiale a publié un rapport conjoint avec le Haut-Commissariat au Plan en février 2022 qui donnait une première description de la participation des femmes au marché du travail. Actuellement, la Banque mondiale et le Policy Center For the New South travaillent sur une analyse plus approfondie, incluant à la fois les contraintes qui limitent l’accès des femmes au marché du travail ainsi qu’une analyse institutionnelle pour mieux comprendre le contexte des politiques mises en œuvre ou planifiées pour le futur, et leur chance de succès.

Ainsi, la Banque mondiale et le Policy Center for the New South organisent conjointement une série d’ateliers de consultations fermés avec les décideurs institutionnels marocains, le secteur privé et la société civil afin de valider et prioriser     une série d’action de politiques qui répondent à trois critères : qu’elles soient techniquement solides, appropriées pour le contexte marocain et viable politiquement et socialement.   Les ateliers seront organisés en trois sessions, reflétant les trois séries de contraintes identifiées dans les travaux analytiques :

     1.   L’amélioration et la promotion de l’emploi des femmes dans le secteur privé ;

     2.   L’accès et le contrôle limités des femmes aux actifs et à l’entrepreneuriat ;

     3.   Les pistes d’amélioration de l’offre des services de puériculture.